Hommage à Albert Bernard Bongo, Grand Camarade timonier royal de la République gabonaise, en salutation de son héritage après 32 ans de pouvoir au Gabon.

C'est en 1967 que, grâce à la France, Omar Bongo précipita la mort de Léon Mba pour usurper du pouvoir au Gabon. Après avoir supprimé les libertés civiques, économiques et politiques des Gabonais, Omar Bongo entrepris de régner sur la manne pétrolière qui, dès le début des années 70, fit du Gabon l'eldorado pétrolier le plus lucratif d'Afrique noire. Alors que la richesse du Gabon aurait dû permettre à ce pays de connaître des niveaux de vie et de développement comparables à ceux de certains pays développés, la corruption systématique, les assassinats, les vols et détournements de fonds publiques devinrent le crédo du régime Bongo.

En ce jour du 17 août 1999, le Gabon, pays le plus riche d'Afrique noire vit au rythme du développement façon Bongo. Voilà donc ci-dessous en image l'héritage de Bongo qui a développé le Gabon en le dotant...

... de routes non bitumées et cabossées...

...aux caniveaux enfoncés, jonchés d'immondices puantes...

..qui, 39 ans après l'indépendance, et après 32 ans de bongoïsme...

...ressemblent plus à des pistes d'éléphants qu'à des routes dignes d'un pays riche comme le Gabon.

Libreville, le "joyaux" et "fleuron" du Gabon moderne croupit désormais sous les ordures....

...qui font désormais tellement partie du paysage gabonais que personne n'y fait plus attention. Libreville la belle d'avant 1967 est devenue Libreville la misérable sous Bongo.

Libreville, fenêtre ouverte sur la misère du Gabon tout entier.

Voilà le bilan d'Omar Bongo au Gabon, l'héritage par lequel il laissera son nom dans les poubelles de l'histoire gabonaise.

Le BDP déclare ce 39ème 17 août depuis l'indépendance
le 17 août du deuil gabonais.

Document BDP-Gabon Nouveau, 17 août 1999.